En mai, prions avec les Vierges de notre Paroisse

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Tout au long de ce mois de mai, nous allons découvrir l’histoire des quatre Vierges présentes sur notre territoire et prier avec elles à l’occasion des vingt ans de notre Paroisse.

Pour cette première semaine, nous vous proposons de découvrir la Vierge à l’enfant de Lissieu. Celle-ci, installée au sommet de la porte fortifiée des tours du château médiéval de la commune a été sculptée par Philippe Fabisch, fils du célèbre sculpteur lyonnais du 19ème siècle, Joseph Hugues Fabisch.

Au cours des années 1850, le cardinal de Bonald, archevêque de Lyon, initie de nombreux chantiers d’églises et sollicite souvent Fabisch pour réaliser des autels, des statues ou des portails. C’est ainsi que Fabisch réalisera des statues de la Vierge pour l’Église Saint-François-de-Sales, la Basilique Saint-Martin d’Ainay ou les chapelles de l’Hôtel Dieu. En 1852, le cardinal lui commande une Vierge pour orner la coupole de la chapelle Saint-Thomas qui vient d’être rénovée et dont l’actuelle basilique de Fourvière viendra compléter l’édifice quelques années plus tard.

Dans son atelier, Joseph Hugues forme de nombreux élèves dont son fils Philippe qui sculptera des statues jusqu’à sa mort en 1881, à l’âge de 36 ans.

Quand, comment et pourquoi la Vierge de Fabisch-fils est-elle arrivée au sommet de la porte fortifiée médiévale de notre village, nous ne le savons pas précisément. Simplement, nous pouvons dire que cet ajout date de l’entre deux guerres car, sur des gravures de 1910, c’est encore une croix en fer forgé qui surplombe le portail des deux tours. Dans le même temps, des témoins nous ont confirmé qu’au début de la 2ème guerre mondiale,
la statue de la Vierge trônait déjà au-dessus de la porte fortifiée du château médiéval.
Si, autour de vous, vous connaissez une personne susceptible de nous conter l’histoire de la statue de cette Vierge à l’enfant, nous publierons son témoignage avec plaisir dans une prochaine feuille paroissiale.

Et, en attendant, nous confions notre Paroisse, notre curé et ses prêtres auxiliaires, les sœurs dominicaines et tous les paroissiens à sa sainte protection, afin qu’elle veille sur chacun de nous et qu’elle nous donne d’avancer sans faillir sur le chemin qui mène à son fils bien aimé.

                                                                                   Hellen Geagea